Aucun plan de bataille ne survit à l'ennemi
Il convient de dire que cet article sera désorganisé et pas sûr qu'il vous intéresse ! (Mais bonne lecture quand même !)
Voilà, l'occasion de passer un coup de gueule, dimanche soir, il a neigé toute la semaine, et histoire de te dire : quand la vie te semble pourrie : elle peut être pire, maintenant il pleut... 4 degrés dehors, il fait humide, la météo sait se faire aimer je pense... La journée s'annonçait pourtant bien, programme pénard : une grosse grâce matinée, 1 ou 2 petites heures de boulot (MAX !), et ensuite, faire un saut à la fête de Noël du groupe (-des scouts d'Europe) où l'on devait projeter le film du camp. Mais comme disait Gamelin, aucun plan de bataille ne survit à l'ennemi. C'est toujours la journée qui ne devait pas faire l'ombre d'un pli qui part dans tous les sens...
9h18 premier texto de PM : Tu viens à la fête de Noël ? Si c'est le cas, c'est maintenant ! J'avoue, je crois que je ne l'ai même pas entendu... Mais un bonheur n'arrivant jamais seul, Nini 9h53 : Si tu viens à la projection du film à la fête de Noël, apporte un cable, y a pas de son. Putain c'est officiel, pas encore 10h mais ma nuit est finie (alors qu'elle n'avait pas commencé depuis longtemps...). J'appelle PM qui s'étonne que je n'ai pas été prévenu (moi aussi !) et qui me conseille de venir MAINTENANT, pas la peine de bouffer, juste une douche et des fringues., il devait y avoir de quoi se sustenter sur place. Dans les 30 minutes j'étais là bas... Je ne manque pas de rappeler à la personne qui était censée me prévenir préalablement de l'heure de cette fameuse projection qu'elle a manqué à sa parole... J'arrive, à jeûn donc ravi, je découvre qu'il n'y a plus rien à se mettre sous la dent (imaginez ma joie !)... Sur place, bordel monstre, organisation minimaliste (surtout !), préparation douteuse, improvisation maximale. D'habitude ça marche pas mal, d'ailleurs ça donne un certain charme, mais ces matins où l'on a mal dormi, pas bouffé : ça ne passe pas. Après maintes complications, discussions mondaines, argumentations, on sort enfin de ce traquenard vers midi après avoir presque réussi à projeter le fameux film... Puis la journée s'est un peu mieux prolongée si on met à part le temps de merde... Mais tout ça pour dire qu'en ce dimanche soir précédent la semaine de révisions intensives visant à combler le déficit de boulot du semestre à être au taquet pour les exam qui seront dans une semaine, j'ai "juste quelques" (Euphémisme, du grec : « Euphemismos », « phêmi » (« je parle ») et « eu » (« bien, heureusement »), est une figure de style qui consiste à atténuer ou adoucir une idée déplaisante en ayant recours à une litote ou une périphrase principalement.) questions qui me passent dans la tête... Oui parce que le coktail est parfait : faites vous sortir de votre lit 3 bonnes heures trop tot en ayant du coup pas assez dormi, commencez la journée sur les chapeaux de roue sans petit déjeuner, retrouvez vous dans un traquenard, puis perdez votre temps allègrement, regardez un film qui se finit bizarrement (The Town), constatez qu'on est dimanche soir, qu'il pleut, que les partiels sont dans une semaine, que vous êtes en retard dans votre boulot dont vous vous demandez d'ailleurs pourquoi vous vous faites chier à le faire puisque vous vous demandez parfois si c'est vraiment le bon... Ajoutez à celà une foultitude de pensées nulles (que je ne souhaite pas partager ici ^^) qui ont toujours tendance à rester soigneusement planquées, à s'accumuler pour ressortir les dimanche soirs comme celui-là et tadadaaaaaaa !!!!!!
Il ne me reste alors plus qu'à penser fort aux gens que j'ai la chance d'avoir autour de moi, à me forcer à faire un grand sourire, à aller me coucher pas trop tard pour me lever demain matin pour aller à la bib', bosser et attaquer cette semaine par le bon bout en vous souhaitant à vous aussi, cher lecteur, qu'elle soit la meilleure possible !